La diffusion périodique de la désinformation sur la situation à la frontière arméno-azerbaïdjanaise , ainsi que sur la ligne de contact entre l'Artsakh et l'Azerbaïdjan par l'Azerbaïdjan est déplorable et vise à dissimuler ou à justifier les violations du cessez-le-feu et du droit international humanitaire de sa part. 

Il convient de rappeler que le 30 mars, la violation du cessez-le-feu par les forces armées azerbaïdjanaises a causé une blessure à un mineur résident de Voskevan et  deux militaires dans la région de Tavush. Il est également à souligner que lors de cet incident militaire, les unités armées azerbaïdjanaises ont ciblé un enfant dans une infrastructure civile, ce qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire.

Apparemment, l'Azerbaïdjan cherche à utiliser la suspension temporaire de la surveillance du Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE dans la zone de conflit en raison de la propagation du coronavirus pour violer le cessez-le-feu et diffuser de fausses informations.

Une fois de plus, nous soulignons notre engagement à respecter les appels des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE et du Secrétaire général des Nations Unies et à maintenir strictement le cessez-le-feu pendant cette période et à s'abstenir de tout acte provocateur.

Il convient de noter que les situations pareilles soulignent l’importance de la mise en œuvre des accords conclus sur la réduction des risques et de la mise en place des mécanismes internationaux efficaces à cet égard.