Nous condamnons fermement le traitement dégradant de l’officier Gurgen Alaverdyan, qui a comparu sous la juridiction azerbaïdjanaise le 22 août. Il s’agit d’une violation flagrante et grave du droit international humanitaire.

 En violant publiquement la dignité de Gurgen Alaverdyan, l'Azerbaïdjan nie le «droit au respect de la dignité des prisonniers de guerre en toutes circonstances» consacré par l'humanité civilisée, qui est stipulé dans la troisième Convention de Genève. Le comportement pareil est propre aux groupes terroristes notoires, comme l’on peut le constater, également pour l’Azerbaïdjan.

Le régime dictatorial de l'Azerbaïdjan, qui nourrit son propre peuple avec les ruses de la propagande primitive et de l'arménophobie, est tombé à un tel niveau qu’il dissimule les graves échecs de sa propre armée dans les batailles de juillet avec de faux textes imposés au prisonnier de guerre.

Le fait que l'Azerbaïdjan soit l'un des rares pays à avoir refusé de ratifier tous les protocoles additionnels aux Conventions de Genève démontre également leur mépris du droit international humanitaire.

Les violations continues du droit international humanitaire par l'Azerbaïdjan compromettent gravement la création de l’environnement propice à la paix.