Le 24 décembre, les propos exprimés par Ilham Aliyev, président de l’Azerbaïdjan, lors de la rencontre avec les représentants du soi-disant "Azerbaïdjan occidental" témoignent encore une fois que les dirigeants de cet État ne sont en aucun façon intéressés de l’établissement de la paix et de la stabilité dans le Caucase du Sud. En outre, non seulement l'Azerbaïdjan accepte ouvertement le fait de l’occupation du territoire souverain de l’Arménie en recourant à  la force, mais formule également de nouvelles revendications territoriales et menaces de recours à la force contre la République d'Arménie, montrant  un mépris ouvert à la fois du  droit international et pour les partenaires internationaux.

Les déclarations du président azerbaïdjanais, qui contredisent les accords conclus à Prague et à Sotchi cette année, reflètent les aspirations des dirigeants azerbaïdjanais à faire avorter le processus de paix.

Toutes les justifications présentées dans le discours concernant le blocage illégal du corridor de Latchine n'ont rien à faire avec la réalité. Les actions agressives actuelles et précédentes menées par l'Azerbaïdjan contre le peuple du Haut-Karabagh font partie de la politique cohérente de nettoyage ethnique du peuple du Haut-Karabagh.

Soulignant encore une fois la détermination de la partie arménienne à construire la paix et la stabilité dans la région, nous appelons les partenaires internationaux concernés à obliger l'Azerbaïdjan par le biais des déclarations et des actions ciblées à mettre fin à la rhétorique belliqueuse et maximaliste, à respecter ses engagements, à retirer les troupes azerbaïdjanaises du territoire souverain de la République d'Arménie et à rétablir le fonctionnement régulier du corridor de Latchine.