Le 11 avril, vers 16 heures, sur le territoire de la République d'Arménie, dans la région du village de Tegh de la province de Syunik, un groupe de militaires des forces armées azerbaïdjanaises s'est approché des militaires des forces armées de la République d'Arménie sous prétexte de clarification des positions à la frontière, les ont provoqué et ouvert le feu avec des armes à feu et d'autres armes de différents calibres en direction des militaires et des positions des forces armées arméniennes. Les militaires des forces armées de la République d'Arménie ont pris des mesures de représailles et ont défendu le territoire souverain de la République d'Arménie. Il y a des victimes et des blessés.

Ces actions agressives de la partie azerbaïdjanaise ont été menées en dépit de la volonté de la partie arménienne, exprimée précédemment, de résoudre les problèmes sur le terrain par le biais des négociations constructives.

Cette provocation est une autre empiétement de l'Azerbaïdjan contre l'intégrité territoriale de la République d'Arménie. Cette politique de l'Azerbaïdjan n'est pas nouvelle: c'est la poursuite des agressions contre la République d'Arménie, commises en mai et novembre 2021, ainsi qu'en septembre 2022, à la suite desquelles l'Azerbaïdjan a occupé des territoires souverains de l'Arménie.

Il faut constater que le recours à la force et la menace de recours à la force font partie intégrante de la politique de l'Azerbaïdjan et visent à déstabiliser considérablement la situation dans la région et à perturber les efforts des partenaires-médiateurs pour poursuivre les négociations de paix. 

Nous appelons la communauté internationale et tous les partenaires intéressés par la paix et la stabilité dans la région à condamner les actions agressives de l'Azerbaïdjan par des déclarations ciblées et des actions claires et à empêcher une nouvelle escalade de la situation par l'Azerbaïdjan.