Le Vice-Ministre des Affaires Etrangères a prononcé un discours pour la réunion ministérielle commémorant le 20e anniversaire du Traité d’inte

13 juin, 2016

Le 13 juin, la délégation d’Arménie, dirigée par le Vice-ministre des Affaires Etrangères Ashot Hovakimian, a participé au jubilé de la réunion ministérielle qui a célébré le 20e anniversaire de la signature du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

La réunion ministérielle avait pour but de résumer les activités entreprises depuis la signature du Traité et, une fois encore, d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la nécessité d’interdire les essais nucléaires. Pendant la réunion, les orateurs ont réfléchi sur les conséquences irréversibles et négatives des essais nucléaires sur l’Homme, exprimant leur regret sur le fait que jusqu’à maintenant, le Traité ne soit pas entré en vigueur, et ont appelé les Etats qui n’ont pas ratifié le Traité à se joindre immédiatement à l’engagement international. Au même moment, les délégués ont attaché une grande importance au système de surveillance et de vérification, développé dans le cadre du Traité qui, en réalité, promeut l’interdiction des essais.

Dans son intervention, le Vice-ministre Ashot Hovakimian a montré son attachement envers la mission de la Commission Préparatoire et a réaffirmé l’engagement de l’Arménie en faveur de l’application pleine et intégrale du Traité. Le Vice-ministre des Affaires Etrangères Hovakimian a félicité l’aide apportée depuis 2005 pour faire fonctionner la station sismique auxiliaire de Garni qui fait partie du réseau mondial des installations de surveillance du Système de Surveillance International et qui transmet des données par satellite vers le International Data Centre (IDC) de Vienne, où les données sont utilisées pour détecter, situer et décrire les événements sismiques.

Ashot Hovakimian a réaffirmé que le Gouvernement de la République d’Arménie était prêt à entreprendre une coopération ouverte et transparente avec tous ses Etats partenaires et les organisations internationales conformément au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Il a considéré comme inacceptable les accusations infondées de l’Azerbaïdjan propagées de la manière la plus déformée et la plus trompeuse, qui prétendent que l’Arménie violerait les obligations qui sont les siennes sur la non-prolifération nucléaire, accusations qui visaient uniquement à détourner l’attention de la communauté internationale sur les offensives militaires de grande ampleur déclenchées par l’Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh et sur les violations flagrantes des droits de l’Homme et du droit humanitaire commis par l’Azerbaïdjan, y compris contre la population civile.

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