Le 18 septembre, le Chef de la diplomatie arménienne, Zohrab Mnatsakanyan, a reçu l’Ambassadeur de la République du Congo en Arménie, David Madouka (résidence à Moscou), à l'occasion de la remise des copies de ses lettres de créance. 

Félicitant l’Ambassadeur à l’occasion de la nomination à cette poste responsable, le Ministre des Affaires étrangères d’Arménie a exprimé l’espoir que, pendant son mandat, la coopération entre les deux pays devienne plus solide et intense tant sur le plan bilatéral que multilatéral. Les parties ont mis en relief le grand potentiel en matière du développement des relations commerciales et économiques et la nécessité de la définition des mesures à prendre pour sa mise en oeuvre complète. Présentant l’agenda de développement de l’Arménie, ainsi que réalisations et l’expérience de l’Arménie dans le domaine de l’innovation et des hautes technologies, l’un des piliers du développement, Zohrab Mnatsakanyan a ajouté que l’éducation créative constitue un facteur important pour la promotion de cet agenda.

Zohrab Mnatsakanyan et David Madouka ont évoqué l'étroite coopération établie dans le cadre des organisations internationales, en particulier de l'Organisation internationale de la Francophonie, désignant les mesures visant à son élargissement ultérieur.

Au cours de la rencontre, les interlocuteurs ont évoqué les préparatifs du Sommet de la Francophonie, qui aura lieu en octobre à Erevan, ainsi que les événements principaux et parallèles qui se tiendront en marge du Sommet. À cet égard, le Ministre des Affaires étrangères d’Arménie a noté que l'adhésion de l'Arménie à l'OIF avait grandement contribué au développement de liens avec les États membres, en particulier les pays du continent africain. Le Ministre a souligné que la coopération dans le cadre de la Francophonie est un moyen de faire avancer nos valeurs et nos objectifs communs - diversité, solidarité, humanisme, droits de l’homme et démocratie.

Le Ministre des Affaires étrangères d’Arménie a présenté à l’Ambassadeur du Congo la position et les priorités de la partie arménienne en matière du règlement du conflit du Haut-Karabakh. Dans ce contexte, les parties ont convenu que le règlement pacifique du conflit n’a pas d'alternative.