Le 28 janvier, le ministre des Affaires étrangères de la République d'Arménie, Ara Aivazian, a eu une rencontre avec la délégation conduite par le secrétaire d'État aux Affaires étrangères de la République française, Jean-Baptiste Lemoyne, qui est en visite de travail en Arménie.

Le chef de la diplomatie arménien et le Secrétaire d'État français ont discuté en détail de l’agenda bilatéral, réaffirmant la volonté mutuelle de prendre des mesures pratiques pour renforcer et élargir le partenariat multisectoriel. L'utilisation efficace du potentiel de la coopération commerciale et économique a été soulignée comme une priorité, notamment à travers la mise en œuvre de nouveaux programmes cibles en Arménie par l'Agence française de développement, le suivi des nouvelles opportunités d'investissement.

Ara Aivazian et Jean-Baptiste Lemoyne ont également abordé les questions relatives à la sécurité et la stabilité régionales. Le ministre arménien a exprimé sa reconnaissance à la France pour avoir exprimé sa position impartiale sur l'agression à grande échelle déclenchée par l'Azerbaïdjan contre le peuple arménien.

Les deux parties ont souligné l'impératif d'un règlement politique du conflit du Haut-Karabakh dans le cadre du processus de paix sous les auspices du Groupe de Minsk de l'OSCE. Ara Aivazian a noté que l'axe de l'établissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région est la définition du statut juridique de l'Artsakh, basé sur le droit des Arméniens d'Artsakh à l'autodétermination.

Le ministre arménien des Affaires étrangères a invité l’attention du secrétaire d’État français sur la question du rapatriement immédiat des prisonniers de guerre et des civils arméniens détenus en Azerbaïdjan et sur les faux obstacles créés par l’Azerbaïdjan dans ce sens.

Les questions de conservation des monuments historiques et culturels arméniens étaient également au centre d'attention. Dans ce contexte, les interlocuteurs ont souligné l’importance de l'implication sans obstacle des organisations internationales spécialisées, en particulier de l'UNESCO, ainsi que l'utilisation des opportunités de coopération bilatérale.