Le 3 octobre, à Paris, le ministre des Affaires étrangères de la République d'Arménie Ararat Mirzoyan a participé à la 45e conférence ministérielle de la Francophonie, où il a prononcé un discours.

Le discours complet est présenté ci-dessous.

«Madame la Secrétaire générale de la Francophonie,

Mesdames et Messieurs les Ministres, chers collègues,

Je tiens tout d'abord à exprimer mes sincères félicitations à la République française pour l'accueil de cette réunion ministérielle ainsi que du prochain sommet de la Francophonie.

Chers collègues,

Les événements qui se déroulent aujourd'hui dans le monde suscitent véritablement de grandes préoccupations. Nous vivons une époque géopolitique complexe, marquée par un nombre croissant de conflits et de crises, ainsi que par l'affaiblissement des institutions multilatérales et de la primauté du droit international.

Notre organisation, forte de la diversité géographique et culturelle de ses membres, de ses valeurs fondamentales et de ses programmes novateurs dans les domaines humanitaire, éducatif, culturel, ainsi que dans la protection de l'environnement et la promotion des droits des femmes, possède un potentiel indéniable pour contribuer à relever ces défis.

Chers collègues,

L'Arménie salue le projet de la Résolution sur les situations de crise, de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone, dans laquelle nous avons abordé de manière approfondie les menaces sécuritaires actuelles dans l'espace francophone et indiquer les voies pour les surmonter.

Nous estimons important que la résolution soutienne le processus de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, en s'appuyant sur le respect de l'intégrité territoriale des États, conformément à la Déclaration d'Alma-Ata de 1991.

La résolution se félicite également des progrès accomplis dans la délimitation de la frontière interétatique, conformément aux principes réaffirmés dans le Protocole du 19 avril 2024, et encourage la réouverture des voies de communication régionales, en respectant pleinement les principes de souveraineté, de juridiction nationale, d'égalité et de réciprocité.

L'Arménie reste résolument engagée à promouvoir un agenda visant l'instauration d'une paix durable dans la région.

Nous avons réitéré à plusieurs reprises notre volonté de signer sans délai l՛Accord de paix avec l'Azerbaïdjan. Je suis convaincu que le soutien de la famille francophone apportera un élan positif à ce processus de paix.

Je vous remercie».